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La maison, notre demeure, semble être dans notre société occidentale l’aboutissement et le but ultime de la plupart de nos concitoyens : elle symbolise la réussite sociale, objet de tous les désirs, de tous les délires.


On ne peut pourtant nier son rôle dans le développement de l’activité humaine, elle en est la condition
et dans ce sens le commencement…


Mais comment l’envisager dans un sens plus philosophique, philanthropique ?
Que représente-t-elle réellement ?
Quelles sont ses limites et ses contraintes ?
Les blocs, boîtes dans lesquelles nous vivons, dans lesquelles nous demeurons, ne réduisent-ils pas nos vies à quelques mètres carrés de sécurité, de cocooning cher aux publicistes, aux promoteurs de tous poils ?

 

Ce sont toutes ces questions que soulève l’installation d’Eric Gossec.
Ces blocs juxtaposés, reliés par des passerelles symbolisent alors l’enfermement et l’hypothétique
ouverture qu’il faudrait y apporter pour une architecture de vie plus humanisée…

 

François Raby

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